Entre 2024 et 2025, la République du Congo s’est illustrée par un non-respect flagrant des principes inscrits dans sa propre Constitution. Voici dix droits constitutionnels bafoués par des actions gouvernementales irresponsables ou totalement absentes :
1.Liberté de réunion et d’expression : les manifestations pacifiques sont systématiquement interdites, et les opposants emprisonnés ou intimidés.
2.Droit à la vie et protection contre les exécutions extrajudiciaires : hausse de 194 % des violences meurtrières imputable aux forces de l’ordre et aux milices tolérées.
3.Interdiction de la torture : cas avérés de torture, mauvais traitements et impunité généralisée des coupables parmi les forces de sécurité.
4.Accès à l’information et transparence publique : absence de loi garantissant l’accès à l’information malgré une mention constitutionnelle dédiée.
5.Droit à la santé : 51 % des projets de santé suspendus ou non réalisés ; les soins, particulièrement pour les femmes enceintes, restent quasi-inaccessibles malgré les promesses légales.
6.Environnement sain et protection contre les pollutions : permis accordés à des industries polluantes dans des zones protégées, sans consultations publiques.
7.Sécurité des populations déplacées : expulsions forcées à Mpili pour des projets miniers sans relogement convenable ou compensation légale.
8.Liberté de la presse et pluralisme médiatique : arrestations arbitraires et suspensions de médias indépendants pour des motifs politiques.
9.Droit à un cadre judiciaire impartial : dossiers politiques (Okombi Salissa, Mokoko) bloqués en justice et usage prolongé de la détention provisoire arbitraire.
10.Droits des victimes de violences sexuelles liées au genre : absence de réformes et d’accès à la justice malgré une loi contre les violences aux femmes en vigueur.
💥 Conclusion
Toutes ces violations mettent à nu l’écart entre les textes constitutionnels et la réalité des droits sur le terrain. La République du Congo semble avoir oublié ses propres lois : ce n’est plus seulement un déficit de gouvernance, mais une crise politique structurelle qui affaiblit la démocratie et entame la légitimité de l’État. Le peuple congolais mérite mieux : des institutions respectueuses de leurs engagements légaux et d’une justice effective, pas des déclarations creuses ou des lois sans application.
