Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est réuni le 15 avril à Addis-Abeba, en Éthiopie, dans le cadre de sa 24e session extraordinaire consacrée au parachèvement des élections aux postes vacants au sein de ses organes. Le Congo y était représenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso. La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence des dirigeants de la Commission de l’UA, des ministres des États membres, ainsi que des responsables des organes et bureaux de l’organisation.
Présidées par Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures, les assises ont abouti à l’élection de nouveaux membres dans trois instances clés : le Conseil de paix et de sécurité (CPS), la Commission de l’UA sur le droit international et le Conseil spatial africain.
L’Algérie a été élue au CPS pour un mandat de trois ans, avec 34 voix contre 15 pour la Libye au troisième tour de scrutin. Ce retour au sein de l’organe chargé de la promotion de la paix et de la sécurité sur le continent témoigne de la confiance renouvelée accordée à la diplomatie algérienne, saluée pour son attachement aux solutions pacifiques et à la stabilité régionale.
Le Conseil de paix et de sécurité joue un rôle clé dans la prévention et la gestion des conflits, ainsi que dans la reconstruction post-conflit. L’Algérie, qui y a siégé à plusieurs reprises, entend ainsi renforcer sa contribution aux débats sur les grands défis sécuritaires du continent, notamment au Sahel, en Afrique de l’Ouest, en Libye et dans la Corne de l’Afrique.
Deux autres personnalités ont été élues : Adamou Moussa (Bénin), au poste de membre de la Commission de l’UA sur le droit international pour la région de l’Ouest, face au candidat sénégalais Kemoko Diakité ; et Fatime Hamat Daoussa (Tchad), élue au Conseil spatial africain pour la région du Centre, en tant que candidate unique.
