Le verdict dans l’affaire Audrey Lelo, Un jugement scruté de près, tant par les ONG que par une grande partie de la population congolaise, inquiète de l’état de la justice dans le pays.
Cette affaire, qui implique également la chaîne Ziana TV, soulève des interrogations quant à l’impartialité des institutions judiciaires. Comme l’avait souligné Christel Denis Sassou Nguesso, « la règle élémentaire de la justice n’est pas respectée au Congo », une déclaration qui fait écho à l’indignation populaire dans un contexte pré-électoral sensible, à l’approche des élections de 2026.
Plusieurs anomalies ont marqué le procès : changement d’avocat, absences répétées lors des audiences, et une demande de condamnation jugée disproportionnée. Des juristes français et américains, consultés de manière informelle, s’étonnent de la tournure prise par ce dossier, estimant que les principes fondamentaux du droit devraient primer sur toute forme de pression politique ou économique.
Ce verdict, au-delà de la simple décision judiciaire, deviendra un symbole : celui d’une justice indépendante ou, au contraire, d’un système sous influence.
