Audrey Lelo : 14 mois de détention illégale au Congo-Brazzaville, un affront à la justice et aux droits humains.

Audrey Lelo, citoyen congolais, est détenu illégalement depuis 14 mois sans procès ni preuve, en violation flagrante de la loi congolaise. Cette affaire symbolise une dérive grave du système judiciaire au Congo-Brazzaville.

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Audrey Lelo, citoyen congolais, est détenu depuis plus de 14 mois sans jugement ni preuve formelle, dans ce qui s’apparente à une véritable prise d’otage judiciaire orchestrée par le ministre de la Justice, Wilfried Bininga, et le magistrat Guy Kampakol. Son seul « crime » : avoir mis en relation un acteur d’un conflit familial avec la chaîne indépendante Ziana TV. Un geste banal dans toute démocratie, mais qui lui a valu une arrestation arbitraire et un enfermement prolongé en violation flagrante du droit congolais.

Selon les témoignages concordants de son avocat, de journalistes de Ziana TV et de panélistes de l’émission 17 Dimanche, la détention d’Audrey Lelo est illégale. La loi congolaise stipule clairement qu’une détention provisoire ne peut excéder quatre mois sans jugement. Or, Audrey est privé de liberté depuis plus d’un an, sans procès, sans notification officielle, et sans la moindre preuve retenue contre lui.

Cette affaire met en lumière une dérive inquiétante du pouvoir judiciaire au Congo-Brazzaville, où certains magistrats se placent au-dessus des lois de la République. Elle révèle également un système où l’arbitraire supplante la justice, affaiblissant l’autorité des institutions et discréditant le garant suprême : le président de la République.

Lors d’une récente intervention médiatique, le porte-parole du gouvernement a dénoncé un mandat émis par un juge français contre la première dame du pays, en accusant ce magistrat d’être motivé par des considérations idéologiques. Une déclaration qui illustre à quel point l’injustice, où qu’elle se produise, est inacceptable – qu’elle vise une première dame ou un simple citoyen.

Audrey Lelo est un père de famille, un citoyen ordinaire, qui mérite le respect de ses droits fondamentaux. Son incarcération prolongée sans fondement est un signal alarmant pour tous les défenseurs de l’État de droit. Dans une République digne de ce nom, nul ne devrait être au-dessus de la loi – et nul ne devrait en être victime par caprice ou abus d’autorité.

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