Brazzaville entre effondrement d’immeuble et pluies meurtrières : le gouvernement face à ses responsabilités.

Deux tragédies ont frappé Brazzaville : un immeuble menaçant de s’effondrer à Poto-Poto et des pluies diluviennes causant sept morts. Le Premier ministre s’est rendu sur place pour constater les dégâts.

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Deux événements dramatiques ont secoué la République du Congo, poussant le Premier ministre Anatole Collinet Makosso à effectuer une descente sur le terrain un geste rare, salué par une partie de la population.

Premier incident :
Un immeuble de quatre étages en construction, situé à Poto-Poto (Brazzaville), menace de s’effondrer. L’édifice, manifestement non conforme aux normes, a provoqué l’évacuation immédiate des riverains par mesure de sécurité. Une procédure de démolition a été engagée. Cette situation soulève de nombreuses questions :

  • Comment un tel bâtiment a-t-il pu être érigé sans contrôle sérieux ?
  • Où étaient les services de régulation et de contrôle des constructions ?
  • Les Congolais ont-ils les moyens techniques et financiers de construire des logements sûrs ?
  • Quelle est la responsabilité de l’entreprise en charge du chantier ?
    Autant de préoccupations qui nécessitent une réponse rigoureuse du gouvernement et, le cas échéant, des sanctions exemplaires.

Deuxième incident :
De violentes pluies diluviennes ont causé la mort de sept personnes, fait plusieurs blessés et laissé de nombreuses familles sans abri. Ce drame intervient alors même que des enfants doivent passer leur baccalauréat dans des conditions désastreuses.
Chaque année, les inondations provoquent des dégâts considérables à Brazzaville et Pointe-Noire. Les causes sont connues : mauvaise qualité des travaux d’assainissement, détournements de fonds publics, urbanisation anarchique.
Et pourtant, aucune mesure durable n’a encore été prise :

  • Aucune sanction contre les responsables de ces échecs,
  • Aucun audit transparent sur les projets de drainage,
  • Aucun plan d’action pour éviter la répétition de ces catastrophes.

Dans ce contexte, la visite du Premier ministre est appréciée, car peu de membres du gouvernement ces dernières années se sont véritablement rapprochés des réalités du terrain. Mais au-delà des gestes symboliques, les Congolais attendent des actions concrètes, une véritable volonté politique, et surtout des comptes.

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