Brazzaville et Pointe-Noire produisent 1 500 tonnes de déchets par jour : un défi majeur pour la gestion urbaine.

Brazzaville et Pointe-Noire produisent chaque jour 1 500 tonnes de déchets ménagers. La société turque Albayrak a été chargée d'améliorer la collecte après la fin du contrat avec Averda.

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Chaque jour, Brazzaville et Pointe-Noire génèrent ensemble près de 1 500 tonnes de déchets ménagers, répartis entre 1 000 tonnes pour Brazzaville et 500 tonnes pour Pointe-Noire, selon Juste Désiré Moundélé, ministre congolais de l’Aménagement de la ville. Cette annonce a été faite mercredi dernier lors de la signature officielle d’un nouvel accord avec la société turque Albayrak, désormais en charge de la collecte et du traitement des ordures dans les deux principales agglomérations du pays.

« Aujourd’hui, dans le contrat actuel, nous sommes passés à un mode de gestion basé sur le tonnage. Les estimations fixent à 1 500 tonnes la production journalière de déchets, soit 1 000 tonnes à Brazzaville et 500 tonnes à Pointe-Noire », a précisé le ministre. Cette approche vise à améliorer l’efficacité de la collecte en adaptant les ressources mobilisées à la réalité du volume généré.

Le défi ne se limite pas à la simple collecte : il repose également sur la nécessité d’articuler efficacement les opérations de ramassage avec des solutions durables de traitement et de valorisation des déchets. La société Albayrak succède ainsi à l’entreprise Averda, dont le contrat est arrivé à échéance en septembre dernier. Dès les premiers jours de sa prise de fonction, Albayrak a déployé ses équipes, équipées de matériel moderne, pour s’attaquer à l’accumulation des ordures, particulièrement difficile à gérer en période pluvieuse.

Sous un fond sonore de pelles raclant le sol détrempé, les éboueurs turcs s’affairent avec rigueur dans les rues encombrées. Leur engagement vient rappeler l’urgence pour Brazzaville et Pointe-Noire de s’investir pleinement dans la lutte pour un environnement sain. Toutefois, cette ambition écologique ne pourra véritablement aboutir que si chacun, y compris les « architectes de l’incivisme », abandonne ses mauvaises habitudes et participe activement à l’effort collectif pour la préservation de la planète.

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