Brazzaville étouffe sous les ordures : les habitants lancent un cri d’alarme.

Brazzaville fait face à une grave crise de gestion des déchets depuis l’arrêt d’Averda. Les ordures s’accumulent dans les rues, menaçant la santé publique et indignant les habitants.

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Depuis l’arrêt des activités de la société Averda, les rues de Brazzaville sont de plus en plus envahies par les ordures ménagères. Des tas d’immondices s’accumulent sur les grandes artères, rétrécissant la chaussée et provoquant des embouteillages à certains endroits. Ce spectacle désolant met en péril la santé publique et indigne les riverains, qui interpellent les autorités pour une prise en charge rapide de la situation.

Chaque jour, des tonnes de déchets s’amoncellent dans les rues de la capitale congolaise. Les bacs à ordures, jadis vidés régulièrement par la société Averda, débordent désormais pendant des jours, voire des semaines. À certains endroits, les avenues et ruelles se transforment en véritables dépotoirs à ciel ouvert. Les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent rendent l’air irrespirable et exposent les habitants à des maladies liées à l’insalubrité.

Robert Babakissa, habitant de Brazzaville, est particulièrement affecté : « Je vis juste à côté de cette poubelle. Chaque jour, ma famille et moi sommes contraints de nous enfermer chez nous à cause des odeurs. J’ai demandé à la mairie de déplacer ce bac à ordures, mais ma demande est restée sans réponse. Ce n’est plus seulement les voisins qui jettent leurs déchets ici, mais aussi des ramasseurs venus d’ailleurs », déplore-t-il.

À Kinsoundi Nzoko, dans le 1er arrondissement, les élèves de l’école primaire Bousoungou étudient à quelques mètres d’un amas d’ordures. Les déchets débordent des bacs, particulièrement après les pluies, posant un réel danger pour la santé des enfants. Jean Noël Ngongolo, habitant du quartier, s’inquiète : « Cette situation expose nos enfants à des maladies comme la typhoïde. Il faut que les autorités réagissent. »

Au-delà des rues, certaines rivières comme celles situées au Château d’Eau et à Devala, dans les 1er et 6ᵉ arrondissements, sont également devenues des dépotoirs de fortune, remplies de déchets plastiques et d’ordures ménagères.

Face à cette crise croissante, la population appelle à une réponse urgente des pouvoirs publics. La question du ramassage des déchets à Brazzaville exige des solutions structurelles et durables, afin de garantir un cadre de vie sain et digne à tous les habitants.

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