Depuis la mi-février, Bukavu, capitale du Sud-Kivu, vit sous la coupe des terrorismes du M23, soutenus par le Rwanda. Une atmosphère de terreur s’est installée, marquée par des violences quotidiennes et une oppression diffuse.
Dans les rues de la ville, le moindre bruit suspect déclenche la panique. Sur l’avenue du président Mobutu, passants et vendeurs quittent précipitamment les lieux à la moindre rumeur d’affrontements. Une tension palpable s’est accentuée lorsqu’une vidéo virale a prétendu montrer l’entrée de miliciens Maï-Maï dans la ville, semant un vent de frayeur. Bien que leur incursion ait été brève et limitée, elle illustre la fragilité de la situation, où la peur est devenue un outil de contrôle.
