Christian Yoka, longtemps présenté comme un expert du financement du développement, vient de démontrer qu’un brillant parcours académique ne suffit pas à servir la nation. Les beaux CV et les discours économiques creux ne remplacent ni le patriotisme, ni la loyauté envers son peuple. Celui qui devait incarner la rigueur et la compétence se révèle aujourd’hui comme un technocrate déconnecté, préférant accabler les plus pauvres plutôt que d’affronter les véritables responsables du naufrage national : ceux qui se sont enrichis sur le dos du peuple, en détournant les milliards de l’État.
Selon lui, augmenter la fiscalité des citoyens modestes serait la solution miracle pour sortir le Congo de la misère une misère pourtant causée par la mauvaise gouvernance, la corruption et la cupidité d’une élite sans scrupules.
Pire encore, il a fallu plusieurs mois de réunions, de forums et de discussions interminables, financés avec l’argent public, pour en arriver à ce résultat pitoyable. Des fonds dépensés inutilement, pendant que les Congolais s’enfoncent dans la précarité. C’est le signe d’un manque flagrant de courage politique, incapable de s’attaquer aux vrais problèmes qui détruisent notre pays : les antivaleurs et la corruption.
Christian Yoka oublie que le Congo ne se redressera pas en pressurant les pauvres, mais en rendant justice à ceux qui ont pillé les richesses nationales. Tant que les voleurs de la République dormiront tranquilles, aucune réforme économique, aussi bien emballée soit-elle, ne sortira le pays de la ruine.


