Conférence de presse du Directeur Général du CHU-B, le Professeur Raoul Thierry Gombet.

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu un financement de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet de modernisation. (2020).

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Comme trop souvent en République du Congo, les échecs s’accumulent, et au lieu d’assumer les responsabilités, on tente de masquer la vérité aux citoyens. Plus rien ne fonctionne, et désormais, on nous parle du passé, sans jamais fournir d’explications claires sur pourquoi, en 42 ans, rien n’a été sérieusement fait pour améliorer le système de santé.

Aujourd’hui, le CHU de Brazzaville est contraint de mendier, ou pire, de dépendre du financement de ceux-là mêmes qui ont pillé les caisses publiques les mêmes qui reviennent maintenant jouer les sauveurs. Des pyromanes qui veulent éteindre l’incendie qu’ils ont eux-mêmes déclenché.

Le professeur Raoul Thierry Gombet a évoqué un emprunt de 12 milliards de francs CFA accordé à l’État congolais par la BDEAC (Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale). Il affirme que cet argent a servi à l’achat de matériel médical, déjà arrivé à Brazzaville mais stocké quelque part, en attendant, selon lui, de « régler certains détails avec les fournisseurs ».

Mais encore une fois, cette explication sonne comme une insulte à l’intelligence des Congolais.

La réalité, c’est que ce fonds a été détourné. Le matériel livré quand il l’est, est de mauvaise qualité, bon marché, loin des standards attendus pour un hôpital universitaire de référence. Certains fournisseurs, bien conscients du niveau de corruption au sein des institutions, exigent même d’être payés avant de livrer, ne faisant plus confiance à l’État.

Le CHU-B se retrouve à quémander pour assurer son fonctionnement quotidien. Un hôpital national réduit à la mendicité dans un pays pourtant riche en ressources, mais ruiné par la mauvaise gestion et les détournements.

En décembre 2020 – Le CHU de Brazzaville obtient un prêt de la BDEAC de 12 milliards de francs CFA pour soutenir son projet médical.

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu un financement de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet de modernisation.

Ce prêt vise à accompagner la nouvelle gouvernance mise en place par la direction du CHUB et s’articule autour de quatre priorités :

  1. Rénovation des infrastructures, notamment des toitures et du réseau électrique ;
  2. Acquisition d’équipements pour l’accueil, l’imagerie médicale et les laboratoires ;
  3. Réhabilitation progressive des autres bâtiments et services ;
  4. Mise en place d’une gestion transparente via des appels d’offres et la publication mensuelle d’un rapport d’avancement.

Le Dr Denis-Bernard Raiche, Directeur général du CHUB, précise :

« Ce prêt permettra d’engager des travaux essentiels, comme l’amélioration de l’accès à l’électricité, condition indispensable avant tout nouvel équipement. Nous procéderons par étapes pour renforcer durablement notre offre de soins. »

Le CHUB, créé en 1985, est le principal hôpital public du pays. Il assure trois missions fondamentales : soins médicauxformation du personnel de santé, et recherche biomédicale. Il constitue à la fois un pôle d’excellence et un service de santé de proximité pour l’ensemble du territoire congolais.

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