Alors que la course à la présidentielle de 2026 est déjà bien lancée, une question brûlante demeure : le peuple congolais choisira-t-il de sortir de la servitude politique ou continuera-t-il à légitimer ses bourreaux ?
Depuis plusieurs mois, le Parti congolais du travail (PCT) déploie sa machine bien rodée de répression et de propagande. Digne Elvis Tsalissan Okombi, figure du régime, sillonne le pays pour affirmer son soutien au président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis maintenant 42 ans. Certes, soutenir un candidat est un droit citoyen. Mais dans ce contexte, ce qui choque, c’est l’attitude d’une population épuisée, qui continue pourtant à céder aux miettes distribuées en période électorale : tee-shirts, brouettes, quelques billets de 2 000 francs CFA…
Comment comprendre ce paradoxe ? Le même peuple qui se plaint de routes impraticables, d’hôpitaux délabrés, de salaires impayés, accepte encore de courber l’échine pour des cadeaux humiliants. Cette forme d’aliénation interroge sur l’amour véritable de la patrie. A-t-on conscience qu’en continuant ainsi, on sacrifie l’avenir d’une génération entière pour des bénéfices éphémères ?
Chez nos voisins comme la RDC ou le Gabon, les présidents élus depuis moins de cinq ans ont déjà lancé des programmes concrets : logements sociaux, mécanisation agricole, réformes économiques. Le contraste est saisissant.
L’élection de 2026 sera un tournant décisif. Le Congo devra choisir entre l’immobilisme d’un régime à bout de souffle et l’audace d’un changement porteur d’espoir. L’heure n’est plus aux illusions ni aux promesses recyclées. L’heure est au réveil collectif.





