S’il vous plaît, posons-nous une question de dignité humaine : sommes-nous un peuple doté d’intelligence et de conscience, ou bien des esclaves modernes, réduits à obéir pour quelques billets et un slogan humiliant ?
Au Congo-Brazzaville, alors que tout s’effondre – écoles détruites, hôpitaux abandonnés, jeunesse sacrifiée, pauvreté extrême – le régime de Denis Sassou Nguesso trouve des ressources pour organiser des événements politiques grotesques. Pire encore, il recrute des Congolais et Congolaises de la très mauvaise qualité, prêts à se vendre pour applaudir leurs oppresseurs.
Le scandale est résumé dans un slogan indécent :
👉 « Soutenir DSN, c’est avoir sa carte d’électeur ».
Voilà la réalité : au lieu d’un droit citoyen garanti par la Constitution, l’accès à l’électorat est conditionné par la soumission à un clan politique. Ce n’est plus de la sensibilisation électorale, c’est du chantage politique, de la manipulation de masse et de la corruption électorale.
⚖️ Que dit le droit ?
- La Constitution congolaise garantit à chaque citoyen le droit de vote et la liberté d’opinion politique.
- Le Code pénal et la loi électorale condamnent toute tentative d’achat de conscience, d’intimidation ou de conditionnement lié à la participation électorale.
- Sur le plan international, ces pratiques violent la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, ainsi que les principes universels des droits humains.
Autrement dit, transformer le droit de vote en récompense pour allégeance politique est une infraction punissable. C’est un abus de pouvoir qui engage la responsabilité pénale et morale des organisateurs.
Ce dimanche 31 août 2025, à Moukondo, la campagne de « sensibilisation » n’a été qu’une mise en scène de la servitude volontaire. Le peuple, tenu en laisse par la misère, est sommé de choisir entre sa dignité et un bout de papier électoral.
👉 Congolais, ouvre les yeux !
Vendre ta conscience pour 2 000 FCFA et un slogan pitoyable, c’est condamner tes enfants à encore plus de souffrance.
✔️ Rendez-vous est pris le 10 septembre 2025. Mais cette fois-ci, posons-nous la vraie question : allons-nous encore danser au rythme de nos chaînes, ou enfin revendiquer nos droits citoyens ?
