Congo – Insécurité routière : Un accident impliquant un poids lourd relance le débat sur l’état des routes et la formation des chauffeurs

Un accident de circulation impliquant un poids lourd et un taxi a eu lieu à Pointe-Noire le 26 mars 2025, mettant en lumière les graves problèmes de sécurité routière dans la région. La fuite du chauffeur du poids lourd soulève des questions sur l’état des routes, la signalisation et la formation des conducteurs.

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Le mercredi 26 mars 2025, aux environs de 11 h 30, un accident de la circulation s’est produit à Pointe-Noire, entre un poids lourd et un taxi, près de la Base technique de la société Interm 2.000, entre la station-service TotalEnergies et le cimetière de Vindoulou. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais deux passagers, des élèves revenant du lycée de Vindoulou, ont été blessés et conduits en urgence dans un centre de santé. Fait troublant, le chauffeur du camion, plutôt que de s’arrêter, a immédiatement pris la fuite en direction du commissariat de Vindoulou, laissant derrière lui le chauffeur du taxi, légèrement blessé et son véhicule endommagé.

Cet accident remet en lumière les nombreuses interrogations sur la sécurité routière au Congo. En effet, la recrudescence des accidents interroge : est-ce la conséquence de l’état déplorable des routes, du manque de signalisation, de la formation insuffisante des conducteurs, ou encore de l’entretien défaillant des véhicules ? Autant de questions qui restent en suspens alors que les drames se multiplient.

Les infrastructures routières congolaises sont loin d’être aux normes. Les routes sont souvent en mauvais état, criblées de nids-de-poule, et manquent cruellement de signalisation verticale et horizontale. Feux tricolores en panne, absence de panneaux de signalisation, passages dangereux sans garde-fous… autant de facteurs aggravants qui compromettent la sécurité des usagers. Il est impératif que les autorités, notamment la direction générale des transports terrestres, prennent les mesures nécessaires pour améliorer l’état des routes et renforcer la signalisation.

Par ailleurs, la formation des conducteurs reste une problématique majeure. Nombre d’accidents sont causés par des chauffeurs peu formés, ne maîtrisant pas les règles élémentaires du code de la route. Une meilleure formation dans les auto-écoles et un suivi strict des permis de conduire apparaissent comme des solutions incontournables. De plus, un encadrement efficace par la police routière, exempte de corruption et axée sur la pédagogie, pourrait contribuer à instaurer une discipline de conduite plus rigoureuse.

Enfin, l’entretien des véhicules ne doit pas être négligé. Des contrôles techniques réguliers et stricts sont indispensables pour éviter des accidents liés à des pannes mécaniques soudaines. La vétusté des véhicules, combinée à un manque de vérifications, représente un risque majeur pour les usagers de la route.

En somme, cet accident n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des défaillances du système routier au Congo. Il est plus qu’urgent de prendre des mesures fermes pour réduire ces tragédies évitables. Une prise de conscience collective, tant des autorités que des conducteurs, s’impose pour garantir la sécurité de tous sur les routes congolaises.

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