Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville le mardi 11 novembre, après un séjour au Brésil et en Angola. Et comme toujours, le même spectacle pathétique : une horde de courtisans et d’incompétents de la République, venus accueillir leur “patron” comme s’il revenait avec un trophée mondial. On croirait qu’il a négocié la Coupe du monde pour le Congo mais non, il revient simplement d’un échec retentissant à la COP30, où sa parole n’a eu aucun poids, aucun impact, aucune crédibilité. Car tous, sur place, savent la vérité : le Congo est un pays plongé dans la misère, dirigé par un homme qui parle d’écologie. Sassou N’Guesso tente de se donner une image de président “vert”, d’homme d’État soucieux de la planète, alors qu’il n’a jamais su protéger la sienne.
Comment croire en la sincérité d’un dirigeant qui préfère les contrats opaques aux projets durables, l’argent facile à la protection de la nature ? Même ses proches n’osent plus lui dire la vérité : ils sont là pour les privilèges, pas pour le peuple et la nature. Et quand on est entouré d’incompétents, on ne produit que l’échec. Tel père, tel fils : la relève n’est qu’un miroir du système un pouvoir sans vision, sans courage et sans honte.









