Crise sanitaire au CHU-B : entre manque de ressources et urgence vitale.

Le CHU-B de Brazzaville souffre d’un manque chronique de matériel, de personnel et de financement, impactant gravement la qualité des soins, surtout aux urgences. Avec environ 1,5 milliard de francs CFA de recettes annuelles, l’hôpital peine à couvrir ses besoins essentiels.

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Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B), principal établissement de santé publique du Congo-Brazzaville, fait face à une crise profonde qui affecte gravement la qualité des soins et la prise en charge des patients. Réputé être le plus grand hôpital du pays, le CHU-B souffre de multiples défaillances structurelles, organisationnelles et financières qui mettent en danger la santé des malades, notamment aux urgences.

Les patients arrivent souvent dans un état critique, aggravé par des délais d’attente trop longs et un manque criant de personnel qualifié. Parmi les problèmes les plus graves, on relève l’insuffisance de matériel médical, des ruptures fréquentes de médicaments essentiels, et des infrastructures vieillissantes qui ne répondent plus aux normes sanitaires modernes. Les services d’urgence, pourtant vitaux, sont saturés, ce qui limite la capacité à gérer efficacement les cas les plus urgents.

Financièrement, le CHU-B fait face à des difficultés budgétaires majeures. Selon des sources officielles, l’établissement génère environ 1,5 milliard de francs CFA de recettes annuelles provenant des soins, mais cette somme est largement insuffisante pour couvrir les besoins opérationnels et les investissements nécessaires. Le manque de financement adéquat freine la modernisation des équipements et le recrutement de personnel compétent.

Cette situation alarmante reflète un défi plus large : comment garantir un accès équitable à des soins de qualité dans un contexte où les ressources sont limitées et la demande sanitaire croissante ? Pour améliorer la prise en charge aux urgences et dans l’ensemble du CHU-B, des réformes profondes sont nécessaires, impliquant à la fois un renforcement des moyens financiers, une meilleure gestion des ressources, et une politique claire de formation et de recrutement.

Sans ces mesures, le CHU-B risque de voir sa réputation se détériorer davantage, au détriment de la santé des Congolais qui dépendent de ses services. Le malade Congo-Brazzaville mérite un CHU à la hauteur de ses enjeux.

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