La route Abala-Ollombo, reliant la capitale Brazzaville au département des Plateaux, est dans un état de délabrement alarmant. Longue de plus de 380 km, cette portion de la route nationale numéro 2, après Gamboma, rend la circulation extrêmement difficile. Les véhicules sont souvent coincés dans la boue, aggravant les conditions de vie des habitants qui doivent naviguer entre les nids-de-poule et les bourbiers. Ce calvaire peut transformer un trajet de quelques kilomètres en un véritable parcours du combattant, prenant parfois des heures, voire des jours. La dégradation de cette infrastructure perturbe non seulement les échanges commerciaux, mais aussi la mobilité des populations locales, en particulier les agriculteurs et commerçants, dont la survie dépend de leur capacité à transporter leurs produits. La situation est d’autant plus préoccupante dans une région comme Ollombo, productrice de manioc et disposant même d’un aéroport international. Cette négligence infra-structurelle aggrave la pauvreté et la précarité des habitants, laissant place au désespoir face à une route dans un état de plus en plus critique.
Délabrement de la Route Abala-Ollombo : Un Frein au Développement Local.
La route Abala-Ollombo, en état de délabrement avancé, complique considérablement la vie des habitants du département des Plateaux, aggravant la pauvreté et entravant les échanges commerciaux. La circulation y est extrêmement difficile, rendant les déplacements interminables et affectant surtout les agriculteurs et commerçants locaux.
