BRAZZAVILLE, 23 AVRIL 2025 (ACI) – Le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso, a accordé une audience ce mercredi 23 avril à M. André Kanga, secrétaire permanent du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), venu lui exprimer sa gratitude et échanger sur les efforts régionaux en matière de lutte contre les crimes financiers.
Au cours de cette rencontre, M. Kanga a d’abord tenu à remercier le chef de l’État pour le soutien décisif apporté à sa candidature lors de sa nomination à la tête de cette importante institution régionale. Il a ensuite évoqué les grands axes de coopération entre le GABAC et les États membres, en soulignant l’importance de renforcer les capacités institutionnelles et judiciaires dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
« Nous avons échangé sur la lutte contre le blanchiment d’argent, un enjeu majeur pour la stabilité économique et la sécurité dans notre sous-région. Le Président Sassou-N’Guesso a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts régionaux dans ce domaine », a-t-il déclaré à l’issue de l’entretien.
Dans une perspective de renforcement de son efficacité, le GABAC a mis en place un plan stratégique prioritaire pour la période 2025-2026. Ce programme accorde une attention particulière à la formation continue des magistrats, des enquêteurs et des agents des unités nationales de renseignement financier, afin d’assurer une réponse judiciaire plus rapide et mieux coordonnée face aux infractions financières transnationales.
Basé à Libreville, au Gabon, le GABAC est un organe spécialisé de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Il veille à l’application des normes internationales en matière de transparence financière dans les pays membres, en accompagnant l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques de prévention et de répression des circuits financiers illicites.
Cette audience témoigne de l’importance accordée par le Congo à la coopération régionale en matière de gouvernance financière, alors que les flux d’argent illicites continuent de représenter une menace majeure pour le développement durable et la stabilité des institutions.