Dolisie, capitale de l’or vert… et de la saleté ?

Dolisie, troisième ville du Congo, fait face à une crise d’insalubrité grandissante entre ordures non collectées, égouts bouchés et incivisme généralisé. Une situation alarmante qui relance le débat sur la gestion urbaine et environnementale.

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Considérée comme la troisième ville du Congo, Dolisie est aujourd’hui au cœur d’une polémique grandissante : serait-elle devenue la ville la plus sale du pays ? Des mouches tourbillonnant autour d’excréments, des égouts bouchés, des ordures envahissant les rues jusque dans les quartiers les plus aisés… la situation est alarmante.

Selon de nombreux habitants, « la crasse et la puanteur nous ont rendus célèbres à travers tout le pays », se désole Gervais, en montrant une ornière pleine d’eau croupie. La gestion des déchets est régulièrement pointée du doigt : collecte aléatoire, absence de tri, manque de main-d’œuvre et infrastructures vétustes. Résultat : des montagnes d’ordures dans les espaces publics et un risque sanitaire accru.

Si certains accusent l’indigence des autorités, d’autres dénoncent aussi l’incivisme persistant des citoyens, qui jettent leurs détritus à même la rue. Dolisie illustre un mal plus profond : un développement urbain mal encadré, sans vision écologique durable.

Face à cette situation critique, les Dolisiens espèrent que l’étiquette de « ville la plus sale » forcera les décideurs à passer à l’action et à rompre avec l’inertie civique qui mine l’image de leur ville.

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