Ancien Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures de l’UNESCO, Firmin Édouard Matoko, figure respectée de la diplomatie multilatérale, a officiellement lancé sa campagne pour briguer la direction générale de l’organisation onusienne pour le mandat 2025-2029. Homme de terrain et de conviction, il a choisi d’axer sa démarche sur un triptyque de valeurs fondatrices : la paix, la liberté et la dignité humaine — les piliers qui ont forgé son engagement tout au long de sa carrière.
Au lendemain de son audition devant le Conseil exécutif de l’UNESCO le 9 avril dernier, Matoko a multiplié les rencontres avec des acteurs clés œuvrant pour la promotion des missions de l’Organisation sur le terrain. Présent à Conakry à l’occasion des 72H du livre dans le cadre de la Journée mondiale du livre et des droits d’auteur, il a symboliquement choisi de démarrer sa campagne dans un cadre célébrant la culture et la transmission du savoir.
Depuis, le diplomate congolais a entamé un véritable marathon international, parcourant les continents pour convaincre les 58 États membres du Conseil exécutif du bien-fondé de sa candidature. Son objectif est clair : rassembler autour d’une vision partagée de l’UNESCO, centrée sur l’inclusion, le dialogue interculturel et l’innovation.
Fin connaisseur des rouages de l’organisation, Matoko n’est pas un inconnu des capitales qu’il visite aujourd’hui. Durant son mandat au sein de l’UNESCO, il a coordonné de nombreux programmes à travers les bureaux multi-pays, pilotant des missions stratégiques en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Son expérience et sa proximité avec les réalités locales en font un candidat crédible, compétent et visionnaire, capable de diriger une organisation confrontée à de multiples défis : crise de financement, fracture numérique, conflits identitaires, et bouleversements géopolitiques.
Diplômé d’Études Supérieures Stratégiques en Relations internationales, Matoko incarne cette nouvelle génération d’élites diplomatiques africaines capables de penser globalement tout en agissant localement. Il place l’éducation, les sciences, la culture, l’information et la communication au cœur de son projet, défendant une vision humaniste de la mondialisation. S’appuyant sur la célèbre maxime de Nelson Mandela — « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » — il entend faire de l’éducation un levier de transformation à l’ère de l’intelligence artificielle, notamment en garantissant un meilleur accès aux jeunes filles.
À 69 ans, Firmin Édouard Matoko engage cette campagne non comme une quête personnelle, mais comme un projet collectif porteur d’espoir pour le continent africain et, au-delà, pour l’ensemble du Sud global en quête d’une voix plus forte dans les débats internationaux. Il prône un nouveau multilatéralisme, plus équitable, dans lequel chaque région du monde aurait la capacité de peser sur les politiques éducatives, scientifiques et culturelles de demain.
L’élection du futur Directeur général de l’UNESCO aura lieu en novembre 2025, à l’occasion de la 44e session de la Conférence générale, qui se tiendra à Samarkand, en Ouzbékistan. Firmin Édouard Matoko affrontera deux autres candidats de poids : l’Égyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz et la Mexicaine Gabriela Lian Ramos Patino. Mais pour ses partisans, sa candidature ne représente pas seulement une ambition légitime, elle symbolise une opportunité historique de redonner à l’UNESCO un souffle nouveau et une orientation résolument inclusive, solidaire et tournée vers les générations futures.
Extrait de sa profession de foi :
« Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons rendre notre Organisation encore plus forte, dynamique et inclusive, engagée sans relâche à promouvoir la paix et le développement, en préservant les valeurs universelles qui fondent notre humanisme commun et garantissent un avenir durable et prospère pour les générations futures. »


