État en déroute : un faux soldat arrêté dans une base stratégique en république du Congo.

Un faux militaire, se réclamant du Premier Bataillon sécuritaire de la République du Congo et originaire de la RDC, a été arrêté dans une zone logistique sensible. Cette affaire met en lumière les graves failles sécuritaires et administratives de l’État congolais.

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Un individu se présentant comme membre du Premier Bataillon Sécuritaire Rapide de la République du Congo a été arrêté alors qu’il portait l’uniforme de la Garde Républicaine. Surpris dans un camp logistique réservé à cette unité d’élite, l’homme prétend être un ressortissant de la République Démocratique du Congo (RDC).

Lorsque l’État est défaillant dans ses missions régaliennes, il n’est guère surprenant que les domaines les plus sensibles soient infiltrés. L’administration corrompue permet parfois à des individus, moyennant de l’argent, d’obtenir de faux statuts officiels. La RDC, voisine, est infiltrée depuis plus de 18 ans par des éléments rwandais et le M23 (groupe terroriste), certains parfaitement intégrés, parlant lingala ou d’autres langues locales, rendant les distinctions identitaires floues.

Dans ce contexte, il est légitime de s’interroger : cet homme est-il un Congolais de la RDC ou un infiltré rwandais ? Et comment a-t-il obtenu un uniforme militaire, un accès à une base stratégique et, peut-être, un poste sensible ?

Alors que la République du Congo a voté contre son voisin la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU, ces actes suscitent une inquiétude légitime. Une enquête sérieuse devrait être lancée : depuis quand cet individu opère-t-il dans l’armée congolaise ? Sous les ordres de qui ? De quel village est-il originaire ? A-t-il de la famille en RDC ?

Ces questions sont cruciales. Car si un seul cas existe, combien d’autres pourraient échapper à tout contrôle ?
Ce scandale révèle les conséquences graves d’un État en perdition, où sécurité nationale et souveraineté sont désormais fragilisées.

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