Exploitation Minière au Congo : Des Inspections Départmentales pour Lutter Contre les Pratiques Illégales.

Le gouvernement congolais renforce le contrôle du secteur minier en lançant des inspections départementales pour sanctionner les pratiques illégales et protéger l’environnement. Cette initiative vise à rétablir l’ordre, garantir la conformité au code minier et défendre les droits des populations affectées.

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Le gouvernement congolais durcit le ton face aux abus constatés dans le secteur minier. Désormais, la récréation est bel et bien terminée. Dans une note de service datée du 29 avril 2025, le ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba, annonce la mise en place d’inspections départementales sur l’ensemble du territoire national. Objectif : renforcer la gouvernance du secteur, assainir les pratiques et restaurer l’autorité de l’État dans un domaine vital pour l’économie nationale mais trop souvent gangrené par les irrégularités.
Ces inspections auront pour missions de contrôler la conformité des activités minières aux dispositions du code minier, d’évaluer le respect des normes de sécurité, des réglementations environnementales et des droits des travailleurs. Elles seront également chargées d’enquêter sur les plaintes, fraudes et infractions, et de transmettre les informations à l’inspection générale des mines. Qu’il s’agisse d’artisans miniers, de sociétés d’exploitation à petite échelle ou d’entreprises minières industrielles, tous les acteurs seront soumis à une vigilance renforcée. La note précise que toute disposition antérieure contraire est abrogée, et que la mesure prend effet immédiatement.
Il est devenu inacceptable de constater, dans certaines régions du Congo, des pratiques minières anarchiques, où règnent impunité, mépris des lois et atteintes graves à l’environnement. Alors que le président Denis Sassou-N’Guesso, fervent défenseur de la cause écologique et du Bassin du Congo, parcourt le monde pour plaider en faveur de la planète, certains opérateurs économiques bafouent ouvertement les principes environnementaux et les droits des communautés locales.
L’écrivain et chercheur congolais Michel Innocent Peya, ambassadeur des droits et devoirs de l’humanité et de l’environnement, ne cesse de saluer et vulgariser l’engagement du chef de l’État dans ses ouvrages traduits dans plusieurs langues. Ce combat, auquel il participe à travers sa plume, vise à alerter sur les dangers d’une exploitation sauvage des ressources et à appeler à une gestion durable, responsable et solidaire.
Dans les départements de la Sangha, de la Cuvette-Ouest, du Niari ou encore de la Bouenza, les plaintes se multiplient : orpaillage illégal, pollution des rivières par les déchets toxiques des exploitations, notamment chinoises, mise en danger des populations autochtones… Autant de situations alarmantes qui exigent une réaction rapide et ferme des autorités.
Les Congolais attendent désormais que chaque responsable, à quelque niveau qu’il soit, prenne ses responsabilités. Il en va de la dignité du pays, de la protection de ses richesses naturelles et du mieux-être de ses populations. Ce durcissement de ton du gouvernement pourrait enfin marquer un tournant décisif dans la lutte contre les dérives du secteur minier.

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