Ce mardi après-midi, au village présidentiel d’Urugwiro, le président rwandais Paul Kagame a reçu Massad Boulos, conseiller principal des États-Unis pour l’Afrique, accompagné d’une importante délégation américaine. Cette rencontre, très attendue, intervient dans un contexte géopolitique tendu, alors que les États-Unis renforcent leur engagement aux côtés de la République Démocratique du Congo pour une résolution pacifique du conflit dans l’est du pays.

La photographie officielle de cette entrevue a fait le tour des réseaux, marquant symboliquement un tournant : celui d’un avertissement clair à Paul Kagame. Après des années de déstabilisation dans la région du Kivu, le président rwandais se retrouve aujourd’hui confronté à une réalité nouvelle. La guerre qu’il alimente depuis des décennies trouve un frein grâce à la détermination, l’intelligence politique et le patriotisme du président congolais Félix Tshisekedi.
L’accord en cours de signature entre la RDC et les États-Unis constitue un message fort : Washington ne tolérera plus l’avancée de troupes rwandaises et le M23 sur le territoire congolais. Selon plusieurs sources, un ultimatum aurait été posé : retrait immédiat des forces rwandaises avec un délai. Les Américains disposent déjà d’un dispositif de surveillance permanent sur les zones occupées et seraient prêts à fournir un soutien logistique et militaire à la RDC en cas de non-respect des engagements.
Mis au pied du mur, Paul Kagame semble désormais isolé. Ses soutiens historiques, qu’ils soient régionaux ou internationaux, prennent leurs distances. Pour préserver son pouvoir affaibli et éviter un isolement total, une seule option s’offre à lui : se retirer, renoncer à ses ambitions sur la RDC, et tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
L’histoire retiendra peut-être qu’après plus de 30 ans d’ingérence, c’est un jeune président congolais, déterminé et fidèle à son peuple, qui aura réussi à tenir tête à un envahisseur soutenu par des puissances étrangères.