Un bon chef se reconnaît à sa capacité à s’entourer des bonnes personnes, surtout dans les domaines stratégiques qui touchent à l’avenir d’un pays. Deux exemples flagrants illustrent cette différence de vision entre dirigeants africains. Au Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso choisit de confier la résolution d’un problème crucial, celui des passeports Congolais, à sa représentante personnelle spéciale Rwandaise, « Françoise Joly« . Une décision incompréhensible pour un président qui prétend défendre les intérêts de son peuple.
À l’opposé, en République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, malgré les pressions internationales et les ingérences de plusieurs pays africains et européens, dont le Rwanda, a démontré une autre conception du leadership. Animé par l’amour de sa patrie, il a confié la délicate mission de négocier aux États-Unis sur la question de la guerre à une Congolaise de haute valeur : « Thérèse Kayikwamba Wagner » Patriote.
La conclusion est simple : on peut aimer ou ne pas aimer Tshisekedi, c’est un droit. Mais les faits sont là : en quelques années, il a fait davantage pour son pays que Denis Sassou Nguesso en plus de 42 ans de règne.
Alors, au lieu d’être jaloux ou de soutenir un candidat de mauvaise qualité, il serait temps d’accepter la vérité : la médiocrité ne construit pas une nation. Reconnaître ses échecs, c’est le premier pas vers l’évolution. Le Congo Brazzaville n’a plus le luxe d’être dirigé par des hommes sans vision qui le détruisent au lieu de le relever.