Festival Maloba 2025 : la 7e édition célèbre l’intégration culturelle en zone Cémac.

Le Festival Maloba, rendez-vous majeur des arts vivants à Brazzaville, célèbre sa 7e édition sous le signe de l’intégration culturelle en zone Cémac, avec le Cameroun comme pays invité. Durant six jours, spectacles et échanges promeuvent la diversité artistique et le dialogue entre peuples.

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La 7e édition du Festival international du théâtre, de la danse et du cirque du Congo, connu sous le nom de Festival Maloba, se tient à Brazzaville du 28 avril au 3 mai 2025, sous le thème : « La culture comme moteur d’intégration et élément de diversification des économies dans la zone Cémac ». Cette édition met à l’honneur le Cameroun, pays invité officiel, illustrant l’esprit d’ouverture et de coopération sous-régionale que promeut l’événement.
Événement culturel majeur devenu une tradition au Congo, le festival ne se limite pas à la célébration des arts. Il s’inscrit également dans le programme de société du président Denis Sassou N’Guesso intitulé « Ensemble, poursuivons la marche ». Durant six jours, plusieurs spectacles et échanges culturels ont lieu à travers différents lieux emblématiques de la ville : l’Institut français du Congo, l’espace Noura à Bacongo, le site de Sadelmi et la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto. Des troupes venues de Pointe-Noire et de Brazzaville participent activement aux festivités.
Le théâtre national du Cameroun a ouvert le bal avec la pièce La dernière aimée de Rabiatou Njoya, mise en scène par Ambroise Mbia. Ce drame poétique et romantique, traversé par des notes d’humour, met la femme au centre de l’intrigue. L’histoire, portée par une narration émotive, raconte un triangle amoureux complexe aux rebondissements tragiques, reflétant les réalités sociales et les tensions familiales.
Au-delà des représentations, le Festival Maloba s’impose comme un espace de dialogue culturel, de partage intergénérationnel et de promotion des valeurs communes. Il met en lumière la contribution de la culture à la cohésion sociale et à l’atteinte des Objectifs de développement durable. Pour son directeur, Hugues Serge Limbvani, le manque de structuration et de soutien financier au secteur culturel congolais reste un frein majeur. Malgré cela, l’équipe du festival continue de valoriser les talents locaux et régionaux : « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il affirmé.
Il a également salué le soutien des partenaires institutionnels et diplomatiques, dont le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, ainsi que l’ambassade du Cameroun au Congo. Des remerciements particuliers ont été adressés à l’inspecteur du ministère des Arts et de la Culture du Cameroun, Oyono Bitounou Valère, et à la directrice des spectacles et des industries créatives, Mazoume Marie Chantal.
S’adressant à la jeunesse, Hugues Serge Limbvani a lancé un appel vibrant à l’engagement culturel : « À vous, jeunesse, cultivez vos talents, enrichissez vos esprits et soyez les acteurs du changement. Ensemble, faisons grandir cette force ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, Lis Pascal Moussodji Nziengui, directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, a souligné l’importance stratégique de ce rendez-vous artistique : « La culture se présente comme un vecteur puissant d’innovation, de cohésion sociale et d’intégration régionale. La richesse artistique du Cameroun illustre parfaitement cette capacité de la culture à rassembler et à dynamiser nos sociétés ». Il a également salué la ténacité du directeur du festival, insistant sur la nécessité de soutenir ce type d’initiatives porteuses de sens pour l’Afrique centrale.

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