Françoise Joly dans le viseur de la justice française pour blanchiment d’argent : une affaire explosive autour d’un jet privé Dassault

Françoise Joly, conseillère de Sassou-Nguesso, est visée par une enquête française pour blanchiment, liée à l'achat d'un jet privé Dassault.

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Entre 2021 et 2023, Françoise Joly, proche conseillère du président congolais Denis Sassou-Nguesso, aurait orchestré l’achat d’un jet privé Falcon 8X auprès du constructeur français Dassault via un réseau complexe de sociétés écrans. Une opération désormais au cœur d’une instruction judiciaire en France, où elle risque une mise en examen pour blanchiment de capitaux. Le constructeur Dassault est également visé dans cette enquête aux ramifications internationales.

Les dessous d’une perquisition matinale à Paris

Le 12 avril 2023, à 6 heures du matin, les policiers français frappent à la porte d’un appartement luxueux du 16e arrondissement de Paris. Françoise Joly, représentante personnelle du président Sassou-Nguesso et conseillère aux affaires internationales (un poste équivalent à celui de ministre), découvre stupéfaite une équipe venue pour perquisitionner son domicile. Bien qu’elle occupe des fonctions de haut rang au Congo, Joly réside en France, dont elle est citoyenne.

Dans l’appartement de 200 m² orné de moulures, de marbre et de mobilier raffiné, les enquêteurs découvrent 70 000 euros en petites coupures sur une table basse, ainsi qu’un ordre de mission officiel, signé de la main du président congolais. L’opération révèle également des documents liés à l’achat d’un jet privé au constructeur Dassault, ce qui motive la mise en garde à vue immédiate de la conseillère.

Une garde à vue tendue et des révélations inattendues

Durant sa garde à vue, Françoise Joly adopte une ligne de défense minimaliste. Elle reste silencieuse et esquive les questions, déterminée à protéger le président Sassou-Nguesso. Mais les policiers la confrontent rapidement à un élément inattendu : son bras droit, Julio Martin — décrit comme son « homme des courses » — était sous écoute judiciaire.

Une fois relâchée, Françoise Joly refuse systématiquement de répondre aux convocations du juge d’instruction, aggravant son cas. Selon les enquêteurs, cette affaire met au jour un pan entier du système Sassou, en dévoilant les méthodes d’achat de biens de luxe et les circuits opaques utilisés pour dissimuler l’origine des fonds.

Sassouland : la vérité n’a pas de tombe

Cette affaire, surnommée ironiquement « Les dernières nouvelles du Sassouland », révèle une fois de plus l’opacité et les dérives financières entourant les cercles du pouvoir congolais. À travers cette enquête, c’est tout un réseau de complicités et de flux financiers transnationaux qui commence à émerger sous les projecteurs de la justice française.

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