L’ouverture du supermarché Franprix à Lumumba est présentée comme un « projet moderne » sous Denis Sassou Nguesso. En réalité, c’est une illustration supplémentaire de l’absence totale de vision économique d’un régime qui, depuis plus de 42 ans, confie l’avenir du pays à des investisseurs étrangers plutôt que de construire une économie nationale solide. Comment un pays doté d’une végétation luxuriante, de terres fertiles, de fruits en abondance, capable de nourrir toute la sous-région, peut-il être incapable de créer ses propres chaînes de magasins ?
Pourquoi faut-il signer des contrats opaques avec des groupes étrangers pour vendre au peuple ce que le Congo produit déjà ?
Sous Sassou Nguesso, la logique est simple :
rendre les Congolais dépendants des importations, dépendants des investisseurs étrangers, dépendants des emplois précaires, alors qu’ils pourraient être producteurs, transformateurs et propriétaires de leurs propres entreprises.
Voilà la vision du régime :
faire des Congolais des employés des autres, jamais des entrepreneurs, jamais des décideurs.
Un peuple qu’on maintient volontairement dans la pauvreté, pour mieux le contrôler.
Et pendant ce temps, ce sont les étrangers qui fixent les prix, qui encaisseront les bénéfices et qui profiteront du marché congolais… pendant que les Congolais restent spectateurs, silencieux, résignés.
Pauvre Congolais : né pauvre, maintenu pauvre, condamné à mourir pauvre, tant que les mêmes gouvernants sans vision continueront à diriger le pays comme un terrain privé, sans industrialisation, sans transformation locale, sans projet national digne de ce nom.
Le Congo mérite mieux que des supermarchés importés.
Le Congo mérite une économie réelle, souveraine et construite par son peuple.










