Prolifique et passionné, Gabriel Kinsa nous revient avec Dipanda (La Doxa Éditions), une œuvre où la poésie et l’épopée s’entrelacent pour célébrer la quête de liberté. Ce conte puissant, porté par une écriture incisive et rythmée, met en scène un héros déterminé à affronter La Vermine, incarnation d’une force oppressive qui ravage les cités et menace les traditions.
À travers ce récit profondément symbolique, l’auteur nous plonge dans une lutte intemporelle où le bien et le mal s’affrontent sans relâche. Dipanda, dont le nom signifie indépendance ou liberté, incarne l’aspiration universelle à briser les chaînes de l’oppression. Mais la victoire est-elle définitive ? Peut-on réellement se libérer sans se confronter à ses propres doutes ? Autant de questions qui résonnent dans l’itinéraire de ce héros aux prises avec ses convictions et les incertitudes du combat.
Gabriel Kinsa, maître du verbe et de la narration, nous rappelle que la liberté n’est jamais acquise. Elle exige vigilance et engagement, comme le souligne cette citation évocatrice : « Abandonner la lutte, c’est mourir ». Avec Dipanda, il nous offre bien plus qu’un conte : une réflexion poétique sur le sens du combat, la force du collectif et la nécessité de ne jamais céder face à l’adversité.
Dans cette même veine, l’auteur s’est déjà illustré avec des œuvres telles que Nkisi (2019), bande dessinée coécrite avec DedLatol, et Sur la route du Lemba (2022), roman explorant mémoire et identité. Dipanda s’inscrit dans cette lignée, prouvant une fois de plus que Gabriel Kinsa sait mêler tradition et modernité pour donner voix aux luttes d’hier et d’aujourd’hui.



