À quelques mois de l’élection présidentielle de décembre en République centrafricaine, la diaspora centrafricaine en France s’est mobilisée à travers une large coalition composée d’associations, de partis politiques, d’organisations de la société civile et de personnalités indépendantes. Réunis le 19 avril à Villejuif, en région parisienne, ces acteurs engagés ont lancé un vibrant « Grand appel de Paris » en faveur de la candidature du président sortant, Faustin-Archange Touadéra.
Ce rassemblement symbolique a pris la forme d’un mémorandum solennel, saluant les avancées notables réalisées sous la présidence de Touadéra depuis 2016 : restauration progressive de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA) désormais fortes de plus de 23 000 membres, levée de l’embargo sur les armes, relance de l’économie, modernisation des infrastructures et progrès tangibles dans les secteurs sociaux, notamment l’éducation et la santé. Autant d’éléments qui ont renforcé la stabilité d’un pays longtemps meurtri par les conflits.
Les participants ont exprimé leur volonté de voir le chef de l’État briguer un nouveau mandat, estimant que la consolidation des acquis et la poursuite de la reconstruction nationale nécessitent une continuité politique. L’atmosphère était chargée d’émotion et d’engagement patriotique, comme en témoignaient les nombreuses affiches ornant la salle de conférences : « Monsieur le président, pour la stabilité et le progrès, le peuple vous appelle encore ! ».
Face à une opposition qui a récemment manifesté à Bangui pour dénoncer une nouvelle candidature, les partisans de Touadéra ont affirmé s’inscrire dans le cadre légal de la nouvelle Constitution du 30 août 2023, qui inaugure la VIIe République et permet au président en exercice de se représenter pour un premier mandat selon ses nouvelles dispositions. Ce changement constitutionnel a été défendu publiquement par Faustin-Archange Touadéra lui-même, notamment lors d’un échange avec ses compatriotes à Roissy-en-France, où il a expliqué les fondements de cette réforme et appelé la diaspora à s’impliquer activement dans le développement du pays.
Parmi les figures marquantes de cette rencontre à Villejuif figurait Bertin Béa, ancien député, ex-ministre et membre du Parlement panafricain, qui a réaffirmé son soutien au président au nom de « l’intérêt supérieur de la Nation ». Les femmes de la diaspora ont également marqué leur présence, en remettant symboliquement un chèque de 500 000 FCFA pour soutenir la candidature du chef de l’État.
À travers cet appel lancé depuis la France, la diaspora centrafricaine exprime son attachement au processus démocratique et à la paix retrouvée, tout en affirmant son espoir d’un avenir durable sous le signe de la stabilité, de la souveraineté et du développement.
« Grand appel de Paris » – La diaspora unie appelle à la candidature de Touadéra.
Le "Grand appel de Paris" réunit la diaspora centrafricaine autour d’un soutien unanime à la candidature du président Faustin-Archange Touadéra pour l’élection de décembre 2025. Ce rassemblement met en avant les progrès réalisés depuis 2016 et appelle à la continuité pour consolider la stabilité du pays.
