Guy MAFIMBA : Lancement de la Dynamique Citoyenne « Projet Commun pour la Renaissance du Congo Brazzaville.

Le 29 mars 2025, Guy Mafimba a lancé à Paris la dynamique citoyenne "Projet Commun pour la Renaissance du Congo Brazzaville", visant à unir l'opposition congolaise en vue de l'élection présidentielle de 2026.

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Le 29 mars 2025, Paris a été le théâtre d’un important rassemblement politique congolais, organisé à l’initiative de Guy Magloire Mafimba Motoki. Cet événement, intitulé « Appel pour le lancement de la dynamique citoyenne Projet Commun pour la Renaissance du Congo-Brazzaville », a réuni des acteurs politiques, des militants et des membres de la société civile dans le but de repenser la stratégie de l’opposition congolaise face aux échéances présidentielles de 2026.

Un espace de liberté et d’échanges pour une opposition renforcée

Cette rencontre a permis aux participants d’exprimer librement leurs idées, leurs préoccupations et leurs propositions afin de redéfinir les axes d’une opposition plus structurée et efficace. Un constat unanime s’est imposé : l’opposition congolaise demeure trop fragmentée, ce qui réduit considérablement ses chances face au parti au pouvoir, qui détient non seulement le contrôle de l’appareil électoral, mais aussi les ressources financières de l’État.

Les échanges ont notamment porté sur les défis majeurs auxquels l’opposition est confrontée, tels que :

  • L’absence d’unité et de coordination entre les différents mouvements et partis politiques ;
  • Le manque de ressources financières et d’accès aux médias nationaux ;
  • Les entraves institutionnelles qui rendent difficile une compétition électorale équitable ;
  • Le risque de fraude électorale, renforcé par le contrôle du pouvoir en place sur les institutions clés.

Un parcours engagé et un plaidoyer pour les prisonniers politiques

Lors de sa prise de parole, Guy Magloire Mafimba Motoki a tenu à rappeler son engagement de longue date en faveur du changement démocratique au Congo-Brazzaville. Il a partagé avec l’assemblée son parcours de militant, marqué par des années de lutte contre un régime qu’il qualifie de « verrouillé et réfractaire à toute alternance démocratique ».

Il a également mis en lumière la situation dramatique des prisonniers politiques dans le pays, dénonçant l’acharnement judiciaire dont ils sont victimes. Il a cité plusieurs cas de figures emblématiques, appelant à une mobilisation accrue pour leur libération et soulignant que « tant que des voix dissidentes continueront à être réduites au silence, la démocratie restera une illusion ».

Vers une plateforme commune pour 2026 : des solutions pour une meilleure organisation électorale

Les discussions ont mis en lumière la nécessité impérieuse de constituer un front uni, capable de mobiliser l’ensemble des forces d’opposition autour d’un programme commun et d’un candidat unique. Guy Magloire Mafimba Motoki a proposé plusieurs pistes pour une meilleure organisation électorale, parmi lesquelles :

  • La mise en place d’un organe indépendant de supervision électorale, impliquant des acteurs de la société civile et des observateurs internationaux ;
  • La création d’une base de données électorale transparente, afin d’éviter les fraudes et manipulations des listes électorales ;
  • Le renforcement de la formation des scrutateurs et assesseurs pour garantir la transparence des opérations de vote ;
  • Une campagne de sensibilisation à la mobilisation citoyenne, afin d’encourager une forte participation des Congolais aux prochaines élections.

Un premier pas vers un renouveau politique

https://www.youtube.com/watch?v=WrDZ5nYuP1M

L’appel lancé à Paris marque ainsi une étape clé dans la reconfiguration de l’opposition congolaise. Toutefois, la réussite de cette dynamique dépendra de la capacité des différents acteurs à mettre de côté leurs différends et à privilégier l’intérêt supérieur du pays. Les mois à venir seront décisifs pour mesurer la portée réelle de cette initiative et voir si un véritable mouvement d’union nationale peut émerger en vue des élections de 2026.

En attendant, les organisateurs prévoient de multiplier les consultations et d’engager un travail de sensibilisation auprès des Congolais, aussi bien dans la diaspora qu’au pays, afin de renforcer l’adhésion à cette dynamique citoyenne.

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