Le 15 juillet, le président Denis Sassou-N’Guesso recevait, une fois de plus, Claudio Descalzi, PDG du groupe pétrolier ENI. Officiellement, il s’agissait de « faire le point » sur les activités d’ENI au Congo. Mais après 42 années de pouvoir, ces audiences répétitives relèvent désormais du rituel creux, sans véritable avancée tangible pour le peuple congolais.
À chaque visite d’ENI, le même scénario se répète : poignée de main, déclaration de bonnes intentions, promesses de développement. Pourtant, les Congolais attendent toujours les retombées concrètes de cette exploitation pétrolière massive. Où vont les milliards ? Pourquoi les écoles, les hôpitaux, et les routes tombent-ils en ruine pendant qu’on extrait chaque jour du pétrole du sol congolais ?
Cette réunion n’est qu’une opération de communication, un écran de fumée politique. Pendant que le président Denis Sassou Nguesso recycle les mêmes interlocuteurs et les mêmes discours, le peuple, lui, n’a vu ni progrès ni prospérité. Il est temps d’ouvrir les yeux : le sous-sol du Congo est riche, mais les Congolais restent pauvres.





