Une nouvelle affaire d’escroquerie de grande ampleur secoue la République du Congo, impliquant Guy Kampakol et Djim Boula, deux individus au cœur d’un réseau de fraudes liées à des identités usurpées et à des complicités au sein même des institutions judiciaires. Des documents et des enregistrements audio accablants circulent, révélant des manœuvres organisées pour détourner la somme de 44 439 130 FCFA, via des sociétés fictives ou des montages frauduleux.
Il s’agit d’un vol d’argent public et privé, orchestré avec une facilité déconcertante, dans un climat où l’impunité règne. Pire encore, certains magistrats congolais, au lieu de faire respecter la loi, participeraient activement à cette entreprise criminelle, couvrant les responsables ou facilitant leurs agissements.
Face à une telle situation, on comprend mieux pourquoi la méfiance grandit envers les institutions congolaises. Comment ne pas donner raison à ceux qui, comme Donald Trump, dénoncent la fragilité des systèmes étatiques africains et leur vulnérabilité à la corruption ?
Cette affaire jette un discrédit supplémentaire sur un système judiciaire déjà affaibli, et interpelle aussi la France, partenaire historique du Congo, qui ne peut plus faire semblant de ne rien voir. Le gouvernement congolais, quant à lui, doit agir rapidement, car laisser cette situation perdurer reviendrait à valider le pillage institutionnalisé du pays.
Écouter l’audio vers: 1h55mn – Source La Matinale « Brice Landry DECAUX«



