Injustice flagrante et silence coupable autour de la détention de Marie Louise Boukoulou.

Madame Marie Louise Boukoulou, détenue depuis 2022 à Dolisie dans des conditions alarmantes, est au cœur d’une affaire judiciaire controversée liée à un litige commercial. Sa santé gravement dégradée soulève de vives inquiétudes sur le respect des droits humains au Congo.

By
Actualités en temps réel
Divulgation: Ce site Web peut contenir des liens d'affiliation, ce qui signifie que je peux gagner une commission si vous cliquez sur le lien et effectuez un achat. Je recommande uniquement les produits ou services que j'utilise personnellement et qui, selon moi, apporteront une valeur ajoutée à mes lecteurs. Votre soutien est apprécié !

Dénonciation du traitement inhumain infligé à Madame Marie Louise Boukoulou née Goura par le ministère de la Justice

Je tiens à exprimer ma profonde indignation face à l’attitude du ministre Pierre Mabiala et du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, concernant le traitement injuste réservé à Madame Marie Louise Boukoulou née Goura.

Depuis 2022, Madame Boukoulou est détenue à la maison d’arrêt de Dolisie dans des conditions extrêmement préoccupantes. Gravement malade, elle voit sa santé décliner dangereusement, sans bénéficier d’aucune prise en charge médicale sérieuse ni de traitement humanitaire approprié. Cette indifférence constitue une atteinte flagrante à sa dignité et à ses droits fondamentaux.

Son incarcération résulte d’un litige commercial relatif à l’achat de ferraille auprès de la société FONDECO, dirigée par Monsieur Louzito André Fortuné. Aucun élément sérieux ne semble justifier une détention aussi longue — près de trois ans aujourd’hui —, qui s’apparente davantage à un abus de pouvoir qu’à une application équitable de la loi.

Je demande solennellement :

  1. La libération immédiate ou à tout le moins provisoire de Madame Boukoulou pour raisons de santé ;
  2. L’ouverture d’une enquête indépendante sur les conditions et la légitimité de sa détention ;
  3. Une clarification des responsabilités au sein du ministère de la Justice et des autorités judiciaires de Dolisie.

Critique :
Le cas de Madame Boukoulou illustre avec gravité les dysfonctionnements d’une justice à deux vitesses, où l’acharnement judiciaire semble parfois prendre le pas sur la légalité, la présomption d’innocence et les considérations humaines. Un tel silence des institutions, face à la souffrance d’une détenue vulnérable, interroge sur le respect réel des droits humains dans notre système judiciaire.

Partager cet article