Insertion professionnelle : une douzaine de jeunes de Talangaï reçoivent des kits pour lancer leur activité.

Une douzaine de jeunes de Talangaï, formés aux métiers manuels et à l'entrepreneuriat, ont reçu des kits pour lancer leurs propres activités génératrices de revenus. Cette initiative, soutenue par le consortium Essor-Cjid et financée par l’Union européenne, vise à favoriser l’auto-emploi des jeunes vulnérables.

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Le 15 avril à Brazzaville, le consortium Essor-Cjid (Club Jeunesse, Infrastructures et Développement) a procédé à la remise officielle de kits d’activités génératrices de revenus (AGR) à douze jeunes vulnérables du sixième arrondissement, Talangaï. Ces bénéficiaires, majoritairement des femmes âgées de 17 à 35 ans, ont suivi une formation de huit mois, dont six en apprentissage professionnel (pâtisserie, cuisine, couture, coiffure et transformation agroalimentaire), et deux en entrepreneuriat, au terme desquels ils ont pu élaborer leur propre plan d’affaires.

La cérémonie s’est tenue au siège du Bureau d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle (Biosp+), un dispositif d’accompagnement mis en place par les ONG Essor et Cjid. L’événement s’est déroulé en présence de l’inspecteur sectoriel de la Jeunesse, d’un représentant de la Circonscription d’Action Sociale et des chefs de cinq quartiers de Talangaï.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Emateli (Promotion de l’entrepreneuriat agricole, para-agricole et urbain et renforcement de la société civile congolaise), financée par la délégation de l’Union européenne au Congo. Il vise à favoriser l’insertion socio-professionnelle par l’auto-emploi, notamment à travers le Biosp+, né en 2019 de l’ancien projet « Bureau formation emploi ». L’antenne de Talangaï, ouverte officiellement le 19 janvier 2024 dans la rue Mouyondzi, joue un rôle clé dans l’accompagnement des jeunes déscolarisés en quête de réinsertion.

Actuellement, une nouvelle cohorte de 47 jeunes, dont 33 femmes et 14 hommes, suit une formation dans diverses filières telles que la décoration événementielle, l’infographie, l’électricité-bâtiment, la pâtisserie, la transformation agroalimentaire et la soudure. Avant leur déploiement dans les centres de formation, tous bénéficient d’un mois de développement personnel afin de renforcer leur employabilité et favoriser une insertion durable.

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