Jean-Jacques Bouya : symbole d’un Congo où voler rapporte plus que servir le peuple.

Au Congo-Brazzaville, voler des milliards rend puissant et intouchable, pendant que le peuple meurt dans l’indifférence.

Actualités en temps réel
Divulgation: Ce site Web peut contenir des liens d'affiliation, ce qui signifie que je peux gagner une commission si vous cliquez sur le lien et effectuez un achat. Je recommande uniquement les produits ou services que j'utilise personnellement et qui, selon moi, apporteront une valeur ajoutée à mes lecteurs. Votre soutien est apprécié !

Au Congo-Brazzaville, le vol n’est pas puni : il apporte gloire, honneurs et promotions. Pendant que la population souffre, que les hôpitaux tombent en ruine et que les jeunes manquent d’avenir, certains ministres nagent dans les milliards détournés en toute impunité.

Jean-Jacques Bouya, Ministre d’État de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands Travaux, en est l’exemple le plus criant. Connu pour avoir détourné des milliards lors des projets de municipalisation accélérée, il n’a jamais été inquiété : ni par la justice, ni par Denis Sassou Nguesso, ni même par un peuple congolais réduit au silence par la misère et la peur. Dans un pays qui se dit « démocratique », l’impunité est devenue la règle, et la corruption un mode de gouvernance.

Pendant que les Congolais meurent faute de soins ou de nourriture, les dignitaires du régime paradent dans des réunions diplomatiques. Le 22 août, Jean-Jacques Bouya recevait Son Excellence Mme An Qing, ambassadrice de Chine, pour parler de « partenariat stratégique global » et d’ »amitié entre peuples ». Une mascarade de plus, quand chacun sait que les seules amitiés cultivées par ce régime sont celles qui permettent de maintenir un système prédateur, au détriment des générations futures.

L’histoire retiendra que sous Denis Sassou Nguesso, les voleurs de milliards étaient protégés, félicités et décorés, tandis que le peuple congolais, lui, crevait dans l’indifférence générale. Voilà la réalité d’un pays où la démocratie n’est qu’un slogan creux, et où l’avenir des jeunes est sacrifié sur l’autel de l’enrichissement personnel.


Partager cet article