Le fantôme de Paul Kagame vient de réapparaître médiatiquement, accordant une interview de deux heures en anglais. Un discours long, parfois confus, porté par un homme qui semble désormais conscient que la page se tourne. Fidèle à lui-même, il tente une dernière fois de convaincre, de justifier, de se montrer maître de la situation.
Mais il y a un temps pour tout et pour Kagame, le temps de la fin semble inévitablement s’annoncer. Derrière le ton calme, les mots choisis, on perçoit la fébrilité d’un pouvoir qui vacille, isolé par les récents bouleversements régionaux et les prises de position internationales.



