Le 15 avril, Journée mondiale de l’art, a été l’occasion idéale de mettre en lumière l’engagement des jeunes congolais dans les pratiques artistiques. Du slam à la danse, en passant par le stand-up, la photographie, la musique ou les arts numériques, cette jeunesse déborde de créativité et d’ingéniosité.
Parmi ces talents émergents, Sabrina Immaculée, alias Sam BB, est une danseuse et chorégraphe professionnelle évoluant aux ateliers Sahm depuis huit ans. Passionnée de danse depuis l’âge de 14 ans, elle utilise cet art comme un langage universel pour transmettre émotions, messages de justice sociale et espoirs d’un monde plus inclusif :
« Grâce à la danse, j’essaie avec mes mouvements de transmettre des messages et mes émotions », confie-t-elle.
D’autres jeunes, comme Aminata Diaby, alias Black Day, s’illustrent dans le slam. À 18 ans, elle découvre sa passion en 2022 à l’occasion d’un atelier de slam à l’Institut français du Congo (IFC) :
« Je suis tombée amoureuse du slam dès les premières minutes. Quand j’ai découvert les rimes, les figures de style, j’ai su que c’était le début de quelque chose », raconte-t-elle.
De nombreuses initiatives – associations, centres culturels, festivals et ateliers – favorisent l’accès à la culture et accompagnent ces talents. Pour Juste Parfait, figure de l’humour congolais, les réseaux sociaux ont joué un rôle clé dans cet engouement :
« Aujourd’hui, les jeunes voient des artistes réussir et s’épanouir, ce qui les motive à se lancer eux aussi dans la musique, la danse, le slam ou le stand-up », explique-t-il.
L’engagement artistique de cette jeunesse dépasse la simple création : il devient un acte militant, un outil de résilience, un levier de transformation sociale et de construction identitaire. En cette Journée mondiale de l’art, célébrons ces jeunes audacieux qui osent, créent et réinventent le monde.