Jeudi soir, à 18 h 10 précises, la fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant l’élection du 267e souverain pontife du Vatican. Le cardinal américain Robert Francis Prevost, âgé de 69 ans, a choisi le nom de Léon XIV, succédant ainsi à François. Cet événement historique marque la désignation du premier pape américain de l’histoire, suscitant une vague de réactions internationales.
À peine élu, le nouveau pape a lancé un puissant appel à la paix lors de sa première bénédiction, adressant un message fort à « tous les peuples ». Devant une foule recueillie sur la place Saint-Pierre à Rome, il a proclamé : « Que la paix soit avec vous tous », tout en remerciant chaleureusement son prédécesseur, le pape François, et les cardinaux pour la confiance qu’ils lui ont accordée.
Les réactions mondiales n’ont pas tardé. Le président français Emmanuel Macron a exprimé l’espoir que ce nouveau pontificat soit un vecteur de « paix et d’espérance », tandis que l’ex-président américain Donald Trump a salué un « grand honneur » pour les États-Unis. De son côté, le président russe Vladimir Poutine a exprimé sa conviction qu’un « dialogue constructif » avec le Vatican continuerait sous le leadership de Léon XIV.
Un peu plus de 24 heures après le début du conclave, les cardinaux avaient traversé des moments de tension, notamment après la fumée noire de mercredi soir, laissant une grande partie des fidèles sur la place Saint-Pierre dans l’attente. Le lendemain, après un deuxième échec de scrutins, la fumée blanche a finalement signifié l’issue de ce conclave 2025.
Ancien missionnaire au Pérou et préfet du puissant Dicastère des évêques depuis 2023, Léon XIV était reconnu pour son approche modérée, sa capacité à réunir des points de vue divergents, et son engagement en faveur des plus démunis, des migrants et des populations défavorisées. Connu pour sa discrétion et son humilité, il incarne une figure de conciliation, capable de mener l’Église à travers les défis contemporains.
Avec son élection, le cardinal Prevost se positionne désormais à la tête de l’Église catholique avec un fort mandat de réconciliation et d’engagement pour la paix mondiale, notamment dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.
