Les révélations récentes d’un mercenaire étranger, recruté par Denis Sassou Nguesso pour massacrer les Congolais, viennent une fois de plus rappeler les pages sombres de l’histoire du Congo-Brazzaville. Ce combattant, originaire de la RDC, a reconnu avoir participé aux opérations militaires durant la guerre au Congo Brazzaville, et ses aveux confirment ce que le peuple savait déjà : Sassou Nguesso a pas seulement détruit le pays, il l’a livré à des forces étrangères pour mater son propre peuple.
Le plus terrible dans cette confession, c’est que ce mercenaire souligne une vérité douloureuse : le Congo a été détruit d’abord par les Congolais eux-mêmes, incapables de s’aimer et de s’unir. Une réalité amère, mais indéniable. Car pendant que certains citoyens vendaient leur dignité pour soutenir un régime autoritaire, Sassou Nguesso, lui, faisait appel à des bras armés venus d’ailleurs pour écraser toute contestation (Rwandais, Angolais, Congolais de la RDC etc…
Cette stratégie de terreur, marquée par les massacres, la misère et l’injustice, restera à jamais inscrite dans l’histoire. Car rien ne disparaît : tout se sait, tout se retrouve. Sassou Nguesso a peut-être cru que le temps effacerait ses crimes, mais l’histoire ne ment pas. Elle retiendra que ce président, au lieu de protéger son peuple, a préféré semer la division et la souffrance, transformant le Congo Brazzaville en une prison à ciel ouvert.
Aujourd’hui, plus que jamais, il faut le dire haut et fort : on ne peut pas tromper éternellement un peuple. Car il existera toujours de vrais Congolais, de bonne qualité, capables de voir derrière les mensonges, de lire entre les lignes et de témoigner pour que justice soit rendue.