Lettre ouverte au président Denis Sassou Nguesso, à ses ministres et à ses soutiens pour l’élection présidentielle de 2026.

Ce message s’adresse à toutes les consciences éveillées. Il appelle à l’unité et à la responsabilité pour préserver l’avenir de la République du Congo.

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Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Chers soutiens et sympathisants,
Le temps est venu de parler avec sincérité, responsabilité et lucidité.

Le Congo souffre. Non pas d’un manque d’amour pour son pays, ni d’un manque de talents ils sont nombreux, du nord au sud, de l’est à l’ouest, parmi ceux de la diaspora comme ceux vivant sur place. Ce qui manque aujourd’hui, c’est une gouvernance tournée vers l’intérêt général, une gouvernance qui sache passer le flambeau avec honneur, lucidité et grandeur.

Monsieur le Président, des peuples entiers dans le monde ont connu la douleur de l’esclavage et de la colonisation. Ce lourd passé a laissé des cicatrices, mais aussi des leçons : celle qu’un homme d’État, même face à l’histoire, peut se racheter en pensant nation avant personne.

Nous avons vu, par exemple, l’ancien président Nicolas Sarkozy prendre ses responsabilités, malgré sa condamnation. Il a choisi de ne pas fragiliser davantage son pays. Son geste n’a pas effacé ses erreurs, mais il a prouvé qu’un patriote place la République avant lui-même. Preuve en est, le président Macron continue à l’inviter aux cérémonies officielles : la nation pardonne celui qui pense à elle avant tout.

Aujourd’hui, votre gouvernance n’est plus en capacité de redresser le Congo. C’est une évidence douloureuse, mais nécessaire à reconnaître. Il existe une nouvelle génération d’intellectuels, d’entrepreneurs, d’experts et de patriotes qui ne demandent qu’à construire ce pays avec leurs propres moyens. Leurs ambitions sont nobles, et leur énergie réelle.

Laissez la relève prendre place. Ce serait un acte digne d’un homme d’État, un acte fort, que l’histoire retiendra. Car le contraire s’obstiner à se représenter malgré les urgences non réglées (eau, électricité, passeports, salaires impayés…) serait un geste non pas seulement politique, mais profondément moralement inacceptable. Cela reviendrait à infliger une souffrance supplémentaire à une nation déjà meurtrie.

Nous observons nos voisins (RDC, Gabon, République centrafricaine…), arrivés au pouvoir récemment, et constatons avec étonnement les avancées qu’ils réalisent en quelques années à peine. En comparaison, vos 42 ans de gouvernance laissent un goût amer : la jeunesse congolaise s’interroge, et à juste titre. Pourquoi le Congo-Brazzaville reste-t-il aussi en retard alors que d’autres nations, soumises aux mêmes contraintes internationales, progressent à grande vitesse ? Le temps des excuses est révolu celui des résultats attendus est arrivé.

Monsieur le Président, la nation congolaise survivra à toutes les personnes, aussi puissantes soient-elles. Mais les décisions que vous prendrez aujourd’hui marqueront à jamais l’héritage que vous laisserez : un héritage de paix ou un héritage de rejet. Un legs de responsabilité ou de déshonneur.

Et demain, tous ceux qui vous suivent aveuglément seront les premiers appelés à rendre des comptes, car nul ne pourra dire qu’il ne savait pas. La justice des peuples est lente, mais elle est implacable.

Quel que soit le candidat qui aspirera à vous succéder, il sera scruté avec une grande attention, notamment à travers ses propositions concrètes. La réalité est claire : le PCT a épuisé son cycle, et aucun Congolais lucide ne souhaite aujourd’hui prolonger son influence. Si certains de vos partisans espèrent encore convaincre, ils devront le faire sous une nouvelle bannière, avec des idées neuves et des preuves tangibles de leur engagement pour le peuple. C’est une vérité que vous devez accepter, en tant que chef d’État responsable.

Ceci n’est ni une menace, ni un cri de colère. C’est un appel à la conscience, un simple message d’une patriote de bonne foi. Réfléchissez. Agissez. L’avenir du Congo vous regarde.

Pour la mémoire, pour le peuple, pour l’Histoire.
N’hésitez pas à partager ce message afin qu’il touche le plus grand nombre, y compris jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Car au-delà des sensibilités politiques, c’est l’avenir de toute une nation qui est en jeu. Les enjeux sont colossaux pour la République du Congo, et chaque voix comptée peut être un pas vers un véritable sursaut patriotique.

Ce message s’adresse à toutes les consciences éveillées. Il appelle à l’unité et à la responsabilité pour préserver l’avenir de la République du Congo.

Raissa M (Une patriote éveillée du Nord).

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