Pendant qu’au Congo-Brazzaville, l’actualité est dominée par des mariages somptueux organisés par des familles présidentielles et ministérielles, ailleurs en Afrique les dirigeants bâtissent l’avenir de leurs nations. Chez nous, des millions sont dépensés en robes, fêtes et cortèges, pendant que le peuple survit sans salaire, sans soins médicaux dignes, et roule sur des routes transformées en pièges mortels.
À titre de comparaison, l’Éthiopie 🇪🇹 vient de signer un accord de 2,5 milliards de dollars avec le groupe nigérian Dangote pour la construction d’une usine géante d’engrais à base d’urée. Une fois achevée, cette usine fera de l’Éthiopie l’un des plus grands producteurs mondiaux, avec une capacité de 3 millions de tonnes métriques par an. Voilà un projet structurant, qui vise l’avenir, qui crée des emplois et répond aux besoins du peuple.
Mieux encore, la RDC 🇨🇩 et l’Éthiopie ont récemment signé un accord de partenariat multisectoriel, couvrant les domaines économique, technique, scientifique et culturel. Un engagement stratégique qui marque une étape « majeure » dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, après plus de 25 ans sans coopération de ce type. Là-bas, les ministres travaillent, voyagent, et concluent des accords qui ouvrent la voie au développement et au progrès durable.
Et au Congo-Brazzaville ? Rien de tout cela. Pas d’usines, pas de partenariats stratégiques tournés vers l’avenir, aucune vision claire. Toujours les mêmes alliances poussiéreuses avec les mêmes pays et entreprises douteuses, juste pour préserver des réseaux de prédation. Pendant que d’autres nations bâtissent, diversifient et innovent, le clan Sassou-Nguesso se contente d’organiser des fêtes de luxe, d’étaler sa richesse indécente, pendant qu’un peuple affamé et humilié continue de subir. Le contraste est brutal : là où l’Afrique avance, Sassou et son cercle restreint stagnent et dansent sur les ruines du Congo.
Où est passée la fameuse conseillère spéciale rwandaise, Françoise Joly, que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, nous avait tant vantée comme un atout majeur ? Encore une promesse médiatique sans suite, comme tant d’autres au Congo-Brazzaville.


