Invité inédit de Christian Perrin sur sa chaîne TV (R7), Michel Nsangou a brisé le silence en livrant des vérités longtemps cachées sur l’histoire du Congo-Brazzaville. Ses propos, à la fois graves et accablants, mettent en lumière les zones d’ombre d’un régime marqué par la violence politique et la dilapidation des richesses nationales. Parmi les révélations marquantes, Michel Nsangou évoque la mort mystérieuse du capitaine Pierre Anga, ancien dignitaire du régime congolais sous Denis Sassou Nguesso. Ce décès, entouré de zones d’ombre, symbolise pour lui les méthodes brutales et opaques d’un pouvoir qui a toujours préféré la force et l’élimination à la transparence et au débat.
Plus choquant encore, Michel Nsangou dénonce le scandale des 14 milliards destinés aux générations futures, une manne financière qui aurait été purement et simplement dilapidée. Selon lui, cet argent n’a pas servi au développement du Congo ni au bien-être de son peuple, mais aurait été gaspillé dans des circuits opaques. Pire encore, une partie de cette somme aurait été remise à l’ancien président français François Hollande, révélant ainsi l’ampleur d’un système de corruption internationale où les intérêts du Congo ont été bradés au profit d’alliances politiques douteuses.
Pour Michel Nsangou, ces révélations ne sont pas de simples anecdotes : elles sont une alerte, un appel au peuple congolais à prendre conscience de l’histoire tragique de son pays et des choix imposés par un régime prédateur.
« Connaître l’histoire, c’est préparer l’avenir », a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité pour les Congolais, surtout les plus jeunes, de s’approprier ces vérités afin de ne plus répéter les erreurs du passé.
À travers ce témoignage, Michel Nsangou pose une question brûlante : jusqu’à quand le peuple congolais acceptera-t-il que ses richesses et son avenir soient confisqués par un régime qui sacrifie sa dignité et son développement ?