Opposition congolaise : vers une union structurée et responsable.

Seize partis de l'opposition congolaise, réunis autour de Pascal Tsaty-Mabiala, ont adopté leurs textes fondamentaux pour renforcer leur unité et préparer sereinement les échéances électorales à venir. Cette démarche vise à instaurer une opposition républicaine, apaisée et constructive.

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Seize partis politiques de l’opposition congolaise, regroupés autour de Pascal Tsaty-Mabiala, se sont réunis le 17 avril au siège de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), à Brazzaville, pour adopter leurs textes fondamentaux : le règlement intérieur, le manifeste et le pacte républicain.

Parmi les formations présentes figuraient l’Union des démocrates humanistes-Yuki, le Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail de Claudine Munari, le Parti républicain et libéral de Nick Fylla, le Comité d’action pour le renouveau de Clotaire Mboussa Ellah, l’Union pour la restauration du Congo de Dominique Basseyila, le Conseil national des républicains du pasteur Ntumi, l’UDR-Mwinda de Guy Romain Kifouissia, ainsi que le Codema et le MNLC de Michel Mboussi Ngouari.

Dans son intervention, Pascal Tsaty-Mabiala, Premier secrétaire de l’UPADS, a rappelé que le règlement intérieur définit les principes de fonctionnement entre les partis membres et leur position vis-à-vis du pouvoir et de la société. Le manifeste, quant à lui, porte les ambitions communes de l’opposition sur les questions électorales et de gouvernance, tandis que le pacte républicain affirme la volonté de préserver l’héritage républicain congolais, bâti depuis 1958.

« Nous venons d’adopter nos documents de travail, symboles de notre unité. Ce n’est pas une opposition unanimiste, mais un espace de liberté, de discipline et d’engagement républicain », a souligné Tsaty-Mabiala. Il a également appelé à une préparation sereine en vue de l’élection présidentielle de 2026, dans un climat apaisé et respectueux des institutions. « Construisons une opposition républicaine, tolérante et crédible, capable d’accéder au pouvoir sans recours à la confrontation stérile », a-t-il conclu.

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