Partenariat OL–Congo : un nouveau gaspillage signé Sassou Nguesso et Hugues NGOUELONDELE.

Encore une fois, l’argent du peuple est gaspillé pour un partenariat inutile avec un club étranger, alors que les écoles et infrastructures du Congo tombent en ruine. Sous ce pouvoir, le football n’est pas développé : il est instrumentalisé pour masquer l’échec total de 42 ans de gestion.

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Kintélé : réhabiliter un stade pendant que les écoles s’effondrent, la priorité absurde du régime

Regardez ce ministre qui se comporte comme si le football lui appartenait et comme si, par miracle, il allait faire rayonner le sport congolais grâce à ses décisions bancales. Incapable de comprendre qu’on ne jette pas des milliards dans un projet qui ne rapportera rien au pays, il transforme une nouvelle fois l’argent public en jouet personnel.

Car oui : le gaspillage est désormais une habitude institutionnalisée sous le gouvernement de Denis Sassou Nguesso. Aller investir des fonds publics dans un club en déclin comme l’Olympique Lyonnais, au lieu de construire des écoles, de moderniser des universités ou de financer des centres de formation locaux, relève d’une absurdité totale. Mais seuls des dirigeants déconnectés peuvent croire qu’un tel partenariat est une priorité nationale.

Et après 42 ans de pouvoir, voilà le résultat : rien n’a été bâti durablement pour les jeunes, mais on trouve toujours de l’argent pour impressionner l’opinion avec de grands effets d’annonce.

On nous parle aujourd’hui d’une délégation lyonnaise, venue inspecter le complexe de Kintélé pour y installer une prétendue académie de football de “niveau international”. Un projet vitrifié de communication, habillé de beaux mots, mais qui repose sur un pays incapable de financer ses propres infrastructures éducatives ou sportives.

Le ministre Hugues Ngouélondélé, tout sourire, célèbre un partenariat censé ouvrir une “nouvelle ère” pour le football congolais. Pourtant, la vérité est simple : le football n’a pas besoin de partenariats importés, mais d’une gestion honnête, d’une fédération compétente et d’une volonté politique réelle.

Présenter ce contrat comme une avancée historique relève presque du cynisme. Comment croire à un développement sportif sérieux quand les priorités du pays éducation, santé, formation sont abandonnées depuis des décennies ? Comment parler de rêves pour les jeunes alors que les terrains sont à l’abandon, les écoles en ruine et les familles plongées dans la pauvreté ?

Voilà la réalité derrière la propagande : un partenariat qui sert plus l’image du pouvoir que l’avenir du football congolais, et un gouvernement qui, encore une fois, confond communication et développement.

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