Plan social chez TotalEnergies : des départs volontaires annoncés dans un climat économique tendu.

TotalEnergies EP Congo a lancé un plan de départs volontaires touchant l’ensemble de ses salariés sous contrat TEPC. Une décision qui suscite des interrogations dans un contexte économique difficile pour le pays.

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TotalEnergies EP Congo, premier opérateur pétrolier et leader de la distribution en République du Congo, a annoncé la mise en place, pour l’année 2025, d’un Plan de Départs Volontaires (PDV) destiné à l’ensemble de ses salariés sous contrat TEPC. Cette initiative s’inscrit dans un contexte d’adaptation de l’organisation aux nouveaux contours de ses activités.

Ce plan a été élaboré à l’issue de discussions entre la direction et les représentants du personnel, avec pour objectif d’accompagner les collaborateurs volontaires tout en évitant tout licenciement contraint. Chaque départ devra résulter d’un choix librement consenti, après un ou plusieurs entretiens avec le manager de l’entité concernée et le Développeur de Talent, afin d’évaluer les perspectives professionnelles de l’intéressé au sein de l’entreprise.

Le dispositif est exclusivement réservé aux salariés en CDI sous contrat TEPC, qui devront formuler leur demande au plus tard le 15 septembre 2025. Pour les aider dans leur décision, chaque collaborateur éligible recevra une simulation personnalisée de l’indemnité de départ.

Rappelons que le Plan de Départs Volontaires est une modalité de rupture amiable du contrat de travail, mise en œuvre dans un contexte économique difficile. Il ne s’agit ni d’une démission, ni d’un licenciement, mais d’une solution concertée permettant à l’entreprise de se réorganiser et d’optimiser ses effectifs sans recourir à la procédure lourde du licenciement économique collectif. Non encadré par le Code du travail, ce type de plan offre une certaine souplesse d’exécution, tout en préservant le dialogue social.

Cependant, ce plan suscite des interrogations dans un contexte national marqué par de fortes tensions économiques et sociales. Dans une conjoncture où le chômage reste élevé et le pouvoir d’achat en baisse, le recours à un tel dispositif, même volontaire, peut être perçu comme une forme de désengagement vis-à-vis des travailleurs congolais, notamment dans un secteur aussi stratégique que celui des hydrocarbures. Pour de nombreux observateurs, cette décision apparaît en décalage avec les besoins urgents de stabilité et de soutien aux emplois locaux.

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