Pourquoi voter ? Le PCT a déjà confisqué la victoire.
Comment un peuple comme celui du Congo-Brazzaville peut-il encore accepter de vivre sous une pensée unique, un seul président, un parti dominant depuis 42 ans, espérer un changement tout en se plaignant que rien ne fonctionne puis, au final, retourner voter pour ce même système qui les écrase ?
À l’approche de l’élection présidentielle de 2026 en République du Congo, une chose devient évidente : cette échéance n’a rien d’un exercice démocratique. Depuis 42 ans, Denis Sassou-Nguesso et son Parti congolais du travail (PCT) tiennent le pays sous une poigne de fer, entre clientélisme, répression et pillage systématique des ressources nationales. Alors que les mêmes recettes politiques se répètent, voici 10 raisons de refuser de participer à cette mascarade électorale :


🔟 10 raisons de ne pas voter en 2026
- Une élection jouée d’avance
Le PCT contrôle les institutions électorales, les médias et les forces de sécurité. Sassou-Nguesso ne permet aucun processus transparent. - Un président accroché au pouvoir depuis 42 ans
Ce n’est plus de la gouvernance, c’est de la confiscation du pouvoir par une famille et un clan. - Un gouvernement basé sur le pillage
Le pétrole, les forêts, les marchés publics : tout est accaparé par une minorité au pouvoir, au détriment du peuple. - Des opposants sans pouvoir face à un régime militarisé
Même les opposants sincères sont impuissants dans un système verrouillé, où la fraude et l’intimidation sont la norme. - Des Congolais instrumentalisés pour la propagande
Des jeunes sans avenir sont achetés avec quelques billets ou des promesses de postes pour servir un système qui les détruit. - Aucune réforme électorale crédible
Le pouvoir refuse tout changement des règles du jeu, même les plus élémentaires (transparence, commission électorale indépendante). - La misère du peuple est ignorée
Santé, éducation, emploi : le quotidien des Congolais se dégrade, pendant que les élites vivent dans le luxe. - La peur comme outil politique
Menaces, arrestations arbitraires, surveillance : participer à cette élection, c’est légitimer un système basé sur la terreur. - Le vote n’apporte aucun changement réel
Même après avoir voté, les résultats sont manipulés. L’urne est devenue une illusion démocratique. - La vraie résistance commence par le refus
Ne pas voter, c’est aussi dire non à une comédie politique. C’est se tenir debout, même dans le silence, contre un régime injuste.
Conclusion : une conscience à réveiller
Voter en 2026, ce n’est pas choisir un avenir, c’est donner un chèque en blanc à ceux qui ont ruiné le pays. À ceux qui se vendent pour un poste ou quelques billets, souvenez-vous : la patrie ne se trahit pas pour du pain. Et à ceux qui croient encore au miracle dans l’urne : il n’y a pas de démocratie dans une prison sans clef.
Le vrai changement commence par le refus collectif de participer à cette mascarade.