Prêts internationaux : le Congo s’endette pendant que ses enfants s’enfoncent dans la misère.

De nouveaux prêts massifs ont été approuvés au Congo, mais sans plan ni transparence. Une fois de plus, la corruption risque de détourner ces fonds au détriment du peuple.

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L’Assemblée nationale et le Sénat viennent d’approuver trois nouveaux accords de prêt. Le premier, signé avec la Banque mondiale, s’élève à 70,6 millions d’euros, soit environ 46,3 milliards de FCFA. Le second, conclu avec la Banque européenne d’investissement (BEI), vise à financer le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN). Une somme colossale censée moderniser le pays, mais dans les faits, cela ressemble une fois de plus à un chèque en blanc offert à un régime sans vision ni intégrité.

À quoi bon parler de prêts et de développement lorsque rien n’est fait pour combattre la corruption ? Aucun plan de gestion transparent, aucune stratégie claire, aucune sanction contre les détourneurs de fonds publics. Juste des chiffres faramineux qui finissent, comme toujours, dans les poches bien garnies d’une minorité au pouvoir.

On peut aussi s’interroger sur la responsabilité des bailleurs de fonds : pourquoi continuent-ils à injecter de l’argent dans un système aussi dysfonctionnel ? Leur insistance à financer sans exiger de réformes tangibles fait d’eux des complices silencieux de la misère congolaise. Car au lieu de corriger, ils encouragent. Au lieu de punir, ils valident.

Comment peut-on éduquer un individu qui vole l’argent public pour s’acheter des baskets de luxe ? La seule solution, c’est de lui couper les vivres et d’instaurer des sanctions concrètes. Car sinon, il recommencera et le peuple continuera de payer.

Au Congo-Brazzaville, on ne parle que de prêts, de dons, de dettes… mais jamais de création de richesses nationales. Aucune industrie locale, aucune politique de souveraineté économique, aucune volonté de sortir de la dépendance. Le seul objectif semble être : brader les ressources aux puissances étrangères, en sacrifiant l’avenir de tout un peuple.

Il est temps que les Congolais exigent des comptes. Car un pays ne se développe pas à coups d’emprunts mal gérés, mais par une gouvernance responsable, une justice forte et une population qui refuse de se laisser tromper.

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