Le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, a récemment dressé un constat alarmant de la situation économique du Congo, révélant ainsi les failles profondes d’un État en dérive. En parlant lui-même de « casse-tête » pour désigner la simple tâche de payer les salaires mensuels, il confirme l’échec d’une gouvernance incapable d’assurer les fonctions élémentaires de l’État.
Lorsque le vol et la prédation sont enracinés dans les institutions où transitent les fonds publics, comment peut-on feindre l’étonnement face à la faillite actuelle ? L’impunité généralisée a ouvert la voie à des détournements massifs, sans contrôle ni sanction.
Christian Yoka affirme : « Financer notre avenir est un véritable casse-tête. » Mais c’est surtout sa déclaration implicite qui choque : les Congolais doivent s’attendre à vivre sans salaires réguliers, sans services, sans avenir.
