Aujourd’hui, au Congo-Brazzaville, un citoyen patriote et lucide « Ya Momo » est violemment pris pour cible, non pas pour des actes de trahison, mais pour son intelligence avérée et sa capacité à éclairer l’opinion publique sur la réalité alarmante de notre pays. Ce compatriote, animé par un profond amour pour sa nation, alerte les consciences sur la situation critique dans laquelle nous sommes plongés, notamment depuis que le Congo figure désormais sur la liste noire des États-Unis, synonyme d’isolement diplomatique et économique.
Pourquoi, dans ce contexte, est-il attaqué ? Est-ce la peur de voir s’écrouler l’illusion d’un État fort, que certains défendent envers et contre tout depuis des décennies, malgré une gouvernance chaotique et des dérives institutionnelles bien documentées ?
Reconnaître les failles de l’État et les erreurs de gouvernance est le premier pas vers une reconstruction. Refuser cette remise en question, c’est choisir de s’enfoncer encore davantage dans le déclin.



