Au Congo-Brazzaville, un contraste saisissant s’est installé entre l’opulence d’une élite gouvernementale et la détresse d’un peuple oublié. Tandis que les dignitaires du régime multiplient les mariages somptueux, achètent des appartements luxueux à l’étranger et détournent des milliards issus des fonds publics, la majorité des Congolais peine à s’offrir un repas quotidien. Les caisses de l’État, censées soutenir la santé, l’éducation et les infrastructures, servent souvent à financer un train de vie extravagant.
À la tête de cet État figé dans le silence, Denis Sassou-Nguesso ferme les yeux – ou peut-être les mains – sur ces pratiques. Malgré les scandales, aucune sanction n’émerge, aucune réforme sérieuse n’est engagée. Pendant ce temps, les inégalités se creusent dangereusement.
Comme le disait si bien un adage repris par la jeunesse congolaise : « Les riches ont leur passé, les pauvres ont leur avenir. » Mais encore faut-il qu’on leur laisse une chance de le construire.
