Quand les morts prennent du service : l’absurde réalité administrative au Congo-Brazzaville.

Au Congo-Brazzaville, l’absurde atteint son comble : des personnes décédées, comme Ndion Atipo Cerasse mort en 2014, sont encore nommées à des postes officiels. Une dérive administrative qui illustre le dysfonctionnement profond de l’État.

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Au Congo-Brazzaville, l’absurde n’a plus de limite. Il n’est pas rare d’assister à des nominations improbables dans l’appareil administratif, mais certaines décisions frôlent le surréalisme. Comment espérer un fonctionnement efficace des institutions quand l’on en vient à nommer des personnes… décédées ? Le cas de Ndion Atipo Cerasse en est une illustration tragiquement révélatrice. Mort depuis le 12 juillet 2014, il a pourtant été officiellement nommé Directeur départemental du Trésor du Congo-Oubangui bien après son décès. Une telle absurdité bureaucratique en dit long sur le degré de dysfonctionnement du système administratif, où le manque de rigueur, d’actualisation des données et de sérieux dans les processus de nomination mine la crédibilité de l’État. Comment bâtir une gouvernance efficace quand même les fantômes se voient confier des responsabilités ?

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